J’avais peut être roulé vite, mais c’était juste pour me tenir prêt à l’accueillir. Je ne voulais pas la perdre après ce que nous avions vécus ce soir. Nous y étions enfin, Brionny & Jude c’était redevenu d’actualité. Le demoiselle m’avait fait par de ses opinions sur ma façon de conduire, comme si j’avais cherché à la fuir. Ce n’était pas le cas, même si j’aurais probablement besoin de me mettre à l’écart pendant quelques jours après tout ce qu’il s’était passé. J’avais l’impression qu’un malaise s’était réinstallé entre nous. Il est vrai que je pouvais rapidement basculer d’une humeur à une autre. Brionny ne s’était pas cachée pour me le dire en face. « Je veux être avec toi depuis qu’on a échangé notre premier baiser. Ce soir… ce soir ce n’était pas une simple partie de jambes en l’air, ça je peux te l’assurer. » Elle avait souri et s’était rendue derrière moi, passant ses bras autour de ma taille, posant sa tête sur mon dos. Apparemment elle adorait entendre mon cœur à travers. « T’inquiètes pas s’il s’arrête » avec elle aussi proche c’était fort probable mais c’était surtout pour démystifier ma maladie. J’avais tourné mon visage pour l’apercevoir, et je m’étais laissé faire lorsqu’elle avait posé ses lèvres sur les miennes. Le baiser était délicat, j’avais fermé les yeux me laissant bercer par sa douceur. Elle avait ensuite rompu le baiser pour m’imposer un ultimatum. Son rire était censé me détendre, mais au fond je savais qu’elle désirait une réponse. J’avais alors ris connement, ça sentait la fausseté à 10km. « Je… Je suis vraiment heureux de t’avoir retrouvé, ça va être dur au début, je vais stresser à chaque fois qu’un type va te parler ou même te regarder. Mais je finirais par m’y faire avec le temps, du moment que tu me montres que je peux te faire confiance. » je m’étais levé et m’étais dirigé vers la chambre. Brionny m’avait suivi, je n’avais rien dit et nous avions pris part chacun de notre côté pour la préparation du lit. J’enlevais les coussins en trop, la demoiselle en faisait de même face à moi. Ce soir nous nous coucherions ensemble, dans le même lit ? Nous finirions la nuit l’un à côté de l’autre ?
« Je veux pas que tu t’en ailles de nouveau, je vais essayer de faire des efforts » avouais-je, tout en broyant un coussin entre mes mains. Je ne serais pas facile à vivre encore une fois, mais désormais je l’écouterais davantage quand elle se plaindra. Pas question qu’elle s’envole avec un autre gars qui n’aura qu’un but, profiter d’elle. J’ôtais de nouveau mes habits pour finir en sous vêtements, puis j’entrais dans les draps, m’allongeant sur le côté, tournant le dos à la belle blonde. J’avais le regard vague, je méditais dans mon coin en attendant qu’elle me rejoigne, les mains jointes sous ma joue. Et puis elle s’était enfin faufilée dans les draps, collant son corps au mien, elle ne portait presque rien, je sentais sa peau contre la mienne. J’éteignais la lumière, seule une fenêtre était restée ouverte, le clair de lune éclairé la pièce d’une lumière pâle. Brionny avait passé ses bras autour de moi, j’attrapais ses mains et les embrasser fortement. Toute la pression retombée enfin, bien qu’un homme ne devrait jamais pleurer comme le disait si bien mon père. J’avais fondu en larmes essayant de ne pas sangloter pour alerter Shelby. Des larmes tièdes s’échouèrent dans mon cou. Je pleurais de colère, de bonheur. J’étais en colère qu’elle soit parti avec un autre, qu’un autre ai pu partager son lit, tandis que d’un autre côté j’étais heureux qu’elle soit revenue vers moi. Je séchais mes larmes le plus discrètement possible, j’aurais eu envie de me cogner la tête contre un mur pour me sortir de ce tourbillon infernales de pensées qui n’arrêtaient pas de planer dans mon crâne. J'avais opté pour un bon vieux soupir et m’étais enfin retourné, reprenant mon calme. « Tu seras toujours la mienne Brionny, et je serais toujours le tien » j’avais placé sa main sur mon cœur tout en la caressant. Je n’osais pas détourner mon regard du plafond mais sa tête s’était posée sur mon torse, alors je l'avais finalement regardé du coin de l'oeil. Je n’avais pas spécialement sommeil, je voulais simplement m’imprégner de ce moment.
and now we are alive
je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.