Il me dit que cela ne le dérangerait pas si je me retrouvais à ne plus pouvoir me passer de lui. Je ris alors, faiblement, afin de ne pas trop déranger les quelconques passants souhait potentiellement marcher dans les environs.
- C'est bien, dans la vie, d'avoir des rêves !
Nous restons alors là, en silence, un léger instant, jusqu'à ce que le soupire s'étant échappé d'entre les lèvres d'Adriel ne m'alerte suffisamment pour que je me redresse presque immédiatement en position assise. Heurtant, au passage, son front.
Aïe, aïe, aïe. Aïe, aïe, aïe. Et encore aïe, aïe, aïe.
Cramponnant mes deux mains autour de mon crâne ayant visiblement davantage souffert de l'impact que nécessaire, je crispe mes paupières de douleur avant de me retourner vers Adriel, histoire de vérifier que lui non plus n'ait pas trop souffert de l'impact. J'ai mal, j'ai mal, putain ça fait mal ces conneries ... J'ai l'impression que ma tête s'est transformée en maracas géant et que toutes mes neurones se secouent de façon incontrôlable, tant et si bien que je suis persuadé avoir tué certaines de mes cellules grises par la simple force de cette collision inattendue. Lorsqu'il me demande si je n'ai pas trop mal, je grimace un peu.
- Bof ... Mais je survivrai, ne t'inquiète pas.
Il me caresse alors le front et je le laisse faire, en silence, avant de rire, discrètement, lorsqu'il prétend qu'avec le chat, nous formons l'équipe idéale pour le mettre hors d'état de nuire.
- On a compris que tu étais dangereux et on ne voulait pas que tu puisses blesser quiconque, en fait.
Je plaisante alors. Et maintenant, nous voilà assis, l'un en face de l'autre ... Et je suis incapable de penser à autre chose qu'à ce satané yacht de mes deux. Alors, timidement, je me rapproche de lui, le regard baissé vers mes jambes repliées. Et je lui demande alors :
- Tu y repenses, toi, parfois ?
Il saura de quoi je parle. C'est impossible qu'il ne sache pas de quoi je parle.
Nous restons alors là, en silence, un léger instant, jusqu'à ce que le soupire s'étant échappé d'entre les lèvres d'Adriel ne m'alerte suffisamment pour que je me redresse presque immédiatement en position assise. Heurtant, au passage, son front.
Aïe, aïe, aïe. Aïe, aïe, aïe. Et encore aïe, aïe, aïe.
Cramponnant mes deux mains autour de mon crâne ayant visiblement davantage souffert de l'impact que nécessaire, je crispe mes paupières de douleur avant de me retourner vers Adriel, histoire de vérifier que lui non plus n'ait pas trop souffert de l'impact. J'ai mal, j'ai mal, putain ça fait mal ces conneries ... J'ai l'impression que ma tête s'est transformée en maracas géant et que toutes mes neurones se secouent de façon incontrôlable, tant et si bien que je suis persuadé avoir tué certaines de mes cellules grises par la simple force de cette collision inattendue. Lorsqu'il me demande si je n'ai pas trop mal, je grimace un peu.
Il me caresse alors le front et je le laisse faire, en silence, avant de rire, discrètement, lorsqu'il prétend qu'avec le chat, nous formons l'équipe idéale pour le mettre hors d'état de nuire.
Je plaisante alors. Et maintenant, nous voilà assis, l'un en face de l'autre ... Et je suis incapable de penser à autre chose qu'à ce satané yacht de mes deux. Alors, timidement, je me rapproche de lui, le regard baissé vers mes jambes repliées. Et je lui demande alors :
Il saura de quoi je parle. C'est impossible qu'il ne sache pas de quoi je parle.
2013
2018
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