Lorsque l’un des gais lurons de la bande à Alice (le dénommé Milo, si mes souvenirs sont bons) m’invite à m’installer à leurs côtés, à la fois en anglais mais, également, en italien. Légèrement impressionné par son apparent bilinguisme et touché par leur générosité, c’est avec gêne que je leur réponds :
- Si vous êtes surs que cela ne dérange pas, pourquoi pas ?
Forçant un sourire qui se veut rassuré mais qui, en réalité, ne l’est pas tant que cela, je m’installe alors à gauche de mon interlocuteur, Milo, avant de lui demander calmement :
- Et sinon, tu viens d’où ?
Malgré le fait qu’il semble relativement bien maîtriser la langue descendant directement du latin, le léger accent que j’ai cru discerner dans ses propos m’invite à supposer qu’il n’est, malgré tout, pas « du pays » et c’est conforté par cette impression que je me renseigne donc au sujet de ses réelles origines. Après tout, peut être est-il d’un des pays voisins au mien, tel que l’Autriche, la France ou même la Suisse ? C’est avec curiosité que j’attends sa réponse, en tous les cas. Me retournant alors vers celui qui semble être le noyaudu groupe, celui que tous les autres semblent connaître et apprécier, je lui lance un léger sourire avant de lui demander, timidement :
- Je pourrai essayer, après ?
Je parle bien évidemment de sa guitare. Je ne prétends pas avoir du talent musical ou savoir jouer comme un virtuose mais le fait d’être musicophile a cultivé ma curiosité de sorte à ce que j’ai une solide base de connaissance sur le fonctionnement de divers instruments musicaux, parmi lesquels se trouvent la guitare, le piano et le banjo. J’avais bien eu envie de m’essayer à la mandoline, une fois, mais les variables ont fait que cela ne s’est jamais développé au-delà du stade de « projet ».
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