One more time • Joggie

Il soupire et baille en même temps alors qu’il pose son linge dans le tambour de la machine. Ça le fait plus ou moins chier de venir ici alors qu’il repart dans deux jours sur LA pour s’occuper de la boutique et passer voir Quinnie et le bébé mais quand même. Il n’a plus de boxers propres, il doit bien se l’avouer. Idem pour les t-shirts, à force de se donner à fond durant les répétitions et de transpirer comme un abruti…. Il se félicite juste d’avoir perdu deux kilos entre le soleil, son activité, les scènes… Bon, il est loin d’en avoir besoin mais au moins, ses abdos se sont un peu plus développés avec tout ça. Il n’en avait pas besoin non plus, parce que malgré le fait de ne pas faire de sport, il arrive à avoir un corps vraiment pas mal. Enfin bref. Il referme la porte avant tout mettre en route et de grimper dessus dans un petit saut. Mp3 sur les oreilles, il sourit en rencontrant une petite fan et fait une photo avec elle avant de se plonger à nouveau dans son écoute, il se passe en boucle les paroles de leurs chansons avant de bailler un coup. C’est affolant de voir à quel point il peut être crevé. Lorsque la musique se coupe, il fait la moue avant de se rendre compte que son père essaye de le joindre, décrochant, il baille encore avant de discuter avec lui pendant cinq bonnes minutes, puis d’écouter à nouveau de la musique. Perdu dans ses pensées, il ne fait pas vraiment attention au gens autour jusqu’à ce qu’une tête blonde ne le sorte de sa rêverie. Souriant, il reconnait alors Maggie. « Hey you… » Il sourit en coin tout en l’observant depuis son perchoir, ayant une flemme olympique de se bouger. « Je savais pas que tu étais ici ! Je t’ai pas vu dans le public encore. » Il fait une moue d’homme faussement vexé avant de sourire longuement. « Tu vas bien ma belle ? »

Il fallait bien que ça arrive à un moment où à un autre. Les fringues ne sont pas éternellement propre, et là, j'ai vraiment besoin de sous-vêtements. J'embarque avec moi un gros sac de linge sale, direction la laverie, pas loin du camping. J'ai un vieux son de Micheal Jackson, entendu hier dans un bar, dans la tête. Alors je sifflote, en pensant au fait que je dois me racheter des clopes. Les festivals c'est super mais c'est vraiment la merde pour ça. Les paquets de cigarette partent à une vitesse hallucinantes. Entre celles que tu donnes, et celles que tu fumes... Ma consommation a beaucoup trop augmenté. Il va falloir que j'arrête avec cette merde un jour. Beaucoup de monde me le dit, ils ont pas tord. Ca nique mes poumons, et mon porte feuille, bla bla bla. Et le pire, c'est que là maintenant tout de suite, je m'en grillerais bien une...
J'arrive finalement à la laverie. Y a un peu de monde, même si ça s'évacue vite. Je fous les sous dans la machine, puis le linge dans le tambour, et referme la porte. Evidemment, j'ai oublié de prendre du produit. Alors gentiment, j'en demande à mon voisin qui tire une sacrée gueule, mais me le passe malgré tout. Peut-être que sa lessive avait déteint, mais faire la tête, ça ne lui va pas du tout. Quand tout est en route, je me retourne et vais pour m'asseoir sur les chaises prévu à cet effet. C'est là que je repère Josh. Il est assis sur la machine, penaud, les écouteurs vissés dans les oreilles. Je ne peux pas m'empêcher de sourire quand je vois son petit minois. Ce mec est canon. Je viens lui tapoter le genou, un grand sourire tendu sur mes lèvres. « Hey you… » qu'il me répond, en enlevant un de ses écouteurs. « Je savais pas que tu étais ici ! Je t’ai pas vu dans le public encore. » Tss. Sur sa hauteur, il se croit encore sur scène. « Ton concert est fini, inutile de faire la starlette ! » Je rigole quand il me sort une fausse moue vexé et saute sur la machine pour m'asseoir à côté de lui. « Tu vas bien ma belle ? » me demande-t-il. J'hoche (Josh... LOL !) positivement la tête et lui réponds « Coachella me fait rêver. »

« Ton concert est fini, inutile de faire la starlette ! » Il affiche une moue vexée avant de lui sourire quand elle grimpe pour se mettre à sa hauteur. C’est qu’elle arrive bien sauter la petite. Il e pince la lèvre, essayant de contenir pour lui ce petit rire intérieur qui le prend quand il se fait cette réflexion. Il s’empresse de lui demander si elle va bien, il faut bien lancer la conversation après tout, même avec quelque chose d’aussi banal. « Coachella me fait rêver. » Il hoche la tête faiblement, en souriant, les yeux pleins d’étoiles aussi. Il rêve aussi. C’est juste incroyable d’être sur scène ici. Il ne pensait pas y arriver quand il a commencé à faire chier les organisateurs pour ça. Il se gratte la tête doucement, posant à l’oreille de la jolie blonde un de ses écouteurs et en remettant le second dans la sienne. Il sourit. « Je suis sûr que tu vas adorer. » 1-4-3 est une chanson qui lui tient particulièrement à cœur. Dans le titre, il y voit un message caché : one for three, un pour trois, un en plus pour devenir trois. Il va sûrement un peu loin, mais il l’écoutait toujours en songeant à Riley, à l’avenir, à un potentiel enfant avec. Son regard se perd dans le vide avant qu’il n’en vienne à secouer doucement sa tête et de sourire longuement en la regardant. « Tu profites bien alors ? » Il la regarde un moment en souriant. « Tu sais, j’arrive pas oublier notre rencontre dans le parc, le fait que tu sois une de nos fans et tout ça. J’ai encore du mal à me dire qu’on a des fans en réalité et en même temps, c’est vraiment super comme idée. » Il rit doucement, hochant la tête au rythme de la musique en fredonnant l’air. Henry est vraiment un artiste qu’il apprécie énormément et qu’il admire pour tout ce qu’il est capable de faire. « Des fois, j’me dis que j’ai qu’à repartir en Corée, ça serait sûrement plus facile de percer là-haut… » Mais il en est incapable même s’il a envie de fuir Riley par moment, il y a d’autres personnes qui comptent beaucoup trop pour qu’il parte comme ça. « M’enfin, je vais finir par y arriver aussi ici, j’ai la foi. » Il rit un peu en l’observant. « Et toi, tu me racontes quoi de beau ? »

Je repense à mon début de vacances à Coachella, les soirées au camping, les concerts, les rencontres, etc. C'était une super idée de m'être pointer ici, vraiment. Je ne crois pas avoir mieux profiter de ma vie que cet été. Y en a juste que pour moi et mon bon vouloir, ça fait du bien. Josh semble d'accord avec moi puis qu'il hoche la tête, arborant son plus beau sourire. Il me tend une oreillette en me promettant que j'allais adorer ce son. Un morceau accoustic avec un chanteur à la voix douce et berçante. Ça me fait tendrement sourire tellement cette chanson semble innocente, comme si elle nous montrait le monde sans ses défauts. Oui, je dis "semble" parce que je ne comprend pas vraiment le coréen. Je sens le regard de Josh sur moi du coin de l’œil, et quand je tourne mon visage vers lui, il me demande « Tu profites bien alors ? ». Je rigole doucement entre mes dents « Carrément ouais. Comment ne pas profiter ? » A son tour il esquisse un rire, puis semble partir dans une certaine méditation. « Tu sais, j’arrive pas oublier notre rencontre dans le parc, le fait que tu sois une de nos fans et tout ça. J’ai encore du mal à me dire qu’on a des fans en réalité et en même temps, c’est vraiment super comme idée. » Je baisse la tête, un peu gênée par ses propos. C'est con pourtant, y a pas de quoi. Mais c'est une preuve qu'il est sincèrement heureux de me connaître. Et ça me touche, vraiment. Je me sens comptée à ses yeux et ça me fait plaisir. « Et moi j'arrive pas à croire que j'ai rencontré un artiste que j'admire au parc. Crois-moi, c'est un passage de ma vie que je n'oublierai pas non plus ! » Je ne sais pas si ça vient de moi ou si c'est ce que cette chanson dégage, mais je sens quelque chose à la fois nostalgique et beau qui s'installe autour de nous. Et les mots de Josh me font comprendre que je ne suis pas la seule à éprouver cela. « Des fois, j’me dis que j’ai qu’à repartir en Corée, ça serait sûrement plus facile de percer là-haut… » Le fait qu'il ait la simple idée de partir me rend triste. Je ne comprend pas... « Tu rigoles j'espère ? » Il ignore mes propos, continue de méditer puis conclue. « M’enfin, je vais finir par y arriver aussi ici, j’ai la foi. » J'esquisse un sourire quand il parle de foi. Ce mec est vraiment génial. Il a un je-ne-sais-quoi complètement fascinant. « Moi j'en suis entièrement persuadée. » Il me regarde et sourit. « Votre succès est complètement inévitable. Si jamais tu veux de l'aide pour quoi que ce soit, frappe à ma porte ! » Je passe mon bras dans son dos et le caresse timidement, pour le réconforter. Je ne tiens pas à ce qu'il doute ne serait-ce qu'une seconde de son talent ou bien de la qualité de sa musique. Tous ses fans le suivent, moi la première, alors il ne peut grimper les échelons. La musique dans ses oreillette s'est terminée et je constate que la laverie s'est presque vidée. « Et toi, tu me racontes quoi de beau ? » Je grimace en tournant doucement la tête, histoire de faire comprendre que ce n'était pas une bonne question à poser. Je suis loin d'être aussi confiante pour mon avenir que ce que je le suis pour le sien. « Disons que ma réussite à moi n'est pas aussi certaine que la tienne. » Il rigole et je le suis dans cette réaction. Pourtant je n'ai pas l'impression d'avancer d'un poil, que ce soit dans ma vie privée comme publique. C'est carrément déconcertant. Alors je préfère cacher ma honte derrière l'humour. Surtout auprès de Josh.

« Et moi j'arrive pas à croire que j'ai rencontré un artiste que j'admire au parc. Crois-moi, c'est un passage de ma vie que je n'oublierai pas non plus ! » Il sourit en coin. Il a l’impression qu’elle parle d’une superstar qu’il est absolument loin d’être en réalité. Comme si les deux n’ont pas vécus la même chose le jour-là. Et pourtant, il trouve ça absolument touchant. Elle est touchante. « Votre succès est complètement inévitable. Si jamais tu veux de l'aide pour quoi que ce soit, frappe à ma porte ! » Il sourit en coin avant de se raidir quand elle touche son dos. Pas qu’il n’aime pas les caresses mais il a toujours l’impression qu’on peut sentir sa peau de lézard, les cicatrices, les plis dus aux brûlures. Non vraiment, il n’est pas à l’aise avec ça, mais ce n’est pas la faute de Maggie. C’est lui qui ne sait pas comment agir dans les cas-là. Riley avait réussi à l’amadouer et à lui donner confiance, avant, il ne faisait l’amour que dans le noir ou en portant un t-shirt qu’on le veuille ou non. Mais maintenant sans elle, il a l’impression de devoir tout recommencer depuis le début. « Disons que ma réussite à moi n'est pas aussi certaine que la tienne. » Il penche sa tête sur le côté, riant de la façon dont elle a dit ça, mais pas vraiment de sa détresse qu’il ressent légèrement dans sa voix. Il fait une petite moue en la regardant. « Tu veux en parler ? J’veux dire… C’est à cause de tes études ? Je pensais que ça se passait bien. Tu fais quoi déjà ? Histoire et archéo ou un truc du genre non ? » il sourit en coin avant de balancer doucement ses jambes dans le vide. « Ça doit être intéressant. Enfin je suppose, j’ai jamais aimé l’histoire. » Il rit à nouveau avant de sentir la machine se mettre à vibrer et éclater de rire. « Oh mon dieu…. Ça fait effet vibromasseur cette connerie. » Il éclate de rire en se rendant compte de ce qu’il dit. « J’ai jamais utilisé ce genre de truc hein ! » Il la regarde en riant, ça lui fait du bien de décompresser à vrai dire mais les vibrations lui font frémir les os, alors, il descend de là pour venir face à Maggie, la regardant dans les yeux. « Quand c’est fini tout ça, tu veux qu’on aille se balader un peu ? La nuit, il fait bon, on pourra chercher un truc de glace encore ouvert. » Il ne s’est même pas rendu compte que la distance entre eux est absolument minime et qu’il se tient entre les jambes de la jolie blonde.

Sa moue est attendrissante. Il semble compatir à mon égarement.  « Tu veux en parler ? J’veux dire… C’est à cause de tes études ? Je pensais que ça se passait bien. Tu fais quoi déjà ? Histoire et archéo ou un truc du genre non ? » Je rigole doucement, parce que je n'ai pas envie d'être prise en pitié pour quoi ce que ce soit. Je ne suis pas à plaindre au fond, et je ne suis pas ce genre de personne qui s'ouvre si facilement.  « Mais ça va bien t'inquiète pas. » Son regard sur moi m'intimide. Ce mec me rend presque vulnérable parfois. C'en est perturbant.  « Ouais, je fais Histoire Antique et Archéologie. J'adore ça tu vois, mais je doute un peu de mon niveau. » Ses jambes s'amusent dans le vide et il me confie n'avoir jamais vraiment aimé l'histoire. J'en esquisse un sourire en coin.  « Ah ben faut être passionné ! » La machine sous nos fesses s'emballent et commence à vibrer un peu fort. « Oh mon dieu…. Ça fait effet vibromasseur cette connerie. » J'éclate de rire à en avoir mal aux abdos. « J’ai jamais utilisé ce genre de truc hein ! » Je ne sais pas si c'était le moment d'avouer que moi oui. Parce que je suis peut-être une petite blonde mignonne au premier abords, mais ça reste simplement au premier abord. « Je me doute bien ! » Mais pendant une seconde, j'ai une image de lui nu, épuisé par des ébats sexuels. Ouais, il m'a lancé dans ce genre d'idées avec son vibromasseur putain. Je secoue la tête, essayant de virer ses images de mon esprit. Josh ce n'est pas le garçon avec qui le sexe est une évidence. A vrai dire, je n'y pensais même pas avant qu'il enchaine sur les vibro -étonnament peut-être. Joshua descend de la machine, et vient se mettre face à moi, plongeant ses yeux dans les miens. Je ne peux plus décrocher putain. Et lui il s'approche un peu plus. « Quand c’est fini tout ça, tu veux qu’on aille se balader un peu ? La nuit, il fait bon, on pourra chercher un truc de glace encore ouvert. » Sa voix est douce, et je ne sais pas pourquoi mais les paroles de sa chanson can't stop me viennent en tête. C'est ridicule putain ! Pourtant j'aime bien cette situation. J'hoche la tête positivement et lui souffle d'une petite voix, parce que je n'ose pas trop élever le ton « Ouais, ça me branche bien. » Je souris. « Une bonne glace citon, j'adore ! » Je n'ose plus bouger, j'ai les bras raides comme des bâtons. J'ai peur de briser ce petit cocon qui vient de se former autour de nous.

Elle est mignonne quand elle parle de ses études. Visiblement, ce n’est pas ça qui coince vraiment alors c’est forcément en amour. A leurs âges, c’est souvent ça le problème dans une vie. Il sourit en la regardant avant que cette foutue machine ne lui joue des tours et que ça parte en fou rires des deux côtés à cause de cette histoire de vibromasseur. Non mais sérieusement, il n’aurait pas pu penser à une autre comparaison au lieu de passer pour un homme aux pratiques sexuelles un peu trop douteuses. Heureusement, elle rit avec lui. Heureusement oui. Il descend de là avant d’avoir les os retournés par les vibrations et pour se poser face à elle histoire de discuter un peu plus intimement. Il ne sait pas pourquoi, mais depuis le début, il a envie de se rapprocher de Maggie. Est-ce qu’elle l’attire ? Il ne sait pas vraiment. Il a Riley dans la peau et dans le cœur, il le sait parfaitement, mais avec tout ce qui s’est passé dernièrement, son instinct d’homme s’est remis en marche et Maggie a toujours été vraiment jolie, un petit bout de femme à croquer sans condition. Mais tout est tellement compliqué dans sa tête à vrai dire. Il ne sait plus vraiment comment agir bien qu’il n’arrête pas de réduire la distance entre eux. Il le sait parfaitement. Ses mains se posent sur la machine, à côté de chaque cuisse de la demoiselle, son corps se penche en avant afin de l’observer dans un petit sourire. « Ouais, ça me branche bien. » Il sourit avec elle. « Une bonne glace citon, j'adore ! » Il hausse un sourcil de surprise. « Oh vraiment ? Tu aimes ça ? Moi aussi ! Enfin, moi je raffole de toutes les glaces en C, oui c’est un peu débile, je sais. » Il rit de sa propre connerie avant de baisser sa tête, puis de la redresser lentement pour l’observer un peu plus. Il se mordille la lèvre sensuellement, la rendant un peu plus rougeâtre, bien que la coloration ne soit qu’éphémère. Son regard se perd dans celui de la blondinette. Il devrait reculer. Il le sait bien. Bizarrement, il n’en a pas envie. Riley a tourné la page, pourquoi pas lui ? Il observe la bouche de Maggie avant de remonter à nouveau vers son regard, s’approchant doucement afin de la laisser se reculer si elle en a envie. Mais elle ne bouge pas. Ses mains deviennent moites, il le sent. Il n’a jamais été un réel Dom Juan, il le sait parfaitement, il a un charme naturel qui agit ou non. Leurs soufflent se mélangent enfin tant ils sont proches. Il n’y a plus qu’un geste à faire mais il a du mal à le franchir, à briser cette barrière. Il hésite une poignée de micros secondes avant de poser ses lèvres sur les siennes dans un baiser assez tendre, laissant alors sa main remonter pour se poser d’abord sur l’épaule de la jeune femme, puis sur sa joue, le temps d’approfondir le baiser.

Son visage est bien trop près du mien. Je n'ose plus respirer quand je sens son souffle sur mon visage et mes mains deviennent tellement moites que je viens discrètement les essuyer sur mes jambes. « Oh vraiment ? Tu aimes ça ? Moi aussi ! Enfin, moi je raffole de toutes les glaces en C, oui c’est un peu débile, je sais. » Je ris doucement, comme si je ne voulais pas trop hausser le ton, mêlant ma voix à la sienne. Je viens le questionner du regard, amusée et questionne « Chocolat donc ? » Il acquiesce. « Café ? Caramel ? Coco ? Cassis ? » Il baisse la tête avant de revenir chercher mon regard. Mon esprit se vide entièrement à cet instant. Je n'arrive plus à penser clairement, c'est le néant. J'entends seulement mon souffle que je tente de contrôler sans grand succès. Je l'observe et me demande si ce qu'il se passe maintenant est vrai. Quand il se mordille la lèvre sensuellement et qu'il vient regarder les miennes, je devine qu'il a autant envie de moi de ce baiser. Pendant une seconde, je me demande si tout ça c'est bien, si je ne fais pas une nouvelle connerie. Joshua est complètement différent des garçons que j'ai connu auparavant. Et s'il doit se passer quelque chose je n'ai pas envie de foirer quoi que ce soit. Ses lèvres viennent finalement rencontrer les miennes, sans que j'ai le temps de le réaliser, et je sens sa main fraîche sur ma joue. Il est d'une tendresse incontestable et ça me plait. Les yeux fermés, je viens à mon tour le saisir à la nuque. Malgré ma timidité, je me laisse emportée et viens glisser ma langue à la commissure de ses lèvres mais je m’arrête juste à cet instant, ne voulant pas brûler d’éventuelles étapes.

Elle cite ses glaces favorites sans même se rendre compte qu’elle le fait saliver d’envie. S’il pouvait, il ne boufferait QUE ça à vrai dire. Et ses amis les plus proches l’ont bien compris. Quand on veut le soudoyer, pas besoin de dépenser des milles et des cents. Un pot de glace et c’est partit même s’il ne l’avouera jamais ouvertement. Non, bien sûr que non. Il est trop orgueilleux pour ça. Et puis finalement, ils se perdent. L’un comme l’autre. Ils se perdent dans un trop plein de sentiments. Il aurait sûrement dû reculer, possible. Probable même. Pourtant, il pose ses lèvres sur les siennes comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Ça ne devrait pas l’être. Il en veut presque à Riley de le pousser dans les bras d’autres filles. Il ne sait pas vraiment comment gérer ça. Pourtant, il l’embrasse vraiment et quand il sent la langue de Maggie titiller ses lèvres, il les entrouvre, la collant à lui d’un geste assuré afin d’approfondir le baiser durant quelques secondes assez délicieuses. Il doit l’avouer. Mais la culpabilité reprend le dessus. Il pense à Riley. Il se détache lentement, il ne veut pas la blesser, mais il doit faire face à la vérité. Il ne sait pas encore tourner la page et bien que Maggie soit divine, il a toujours sa belle blonde en tête. « Désolé. » C’est débile de s’excuser pour un baiser. Il le sait bien. « J’ai adoré, vraiment… » Il sourit. « Mais j’peux pas…. » Il soupire un moment en se frottant le front, il ne veut pas faire souffrir Maggie pour rien, elle le mérite vraiment pas. « T’as toujours envie de cette glace ? » Il sourit tendrement, tout en enfouissant ses mains dans ses poches.

C'est étrange, c'est comme si je n'ose pas, par peur de tout gâcher. Généralement ce n'est pas ça qui m'embête, j'y vais franchement. Mais Joshua m'impressionne. J'ai trop d'admiration pour me jeter à corps perdu sur lui. Je me perds dans ses yeux et finis par me laisser faire quand il m'embrasse. Quand sa main vient caresser ma joue. Quand son corps vient se coller un peu plus au mien. J'ai ces papillons dans l'estomac qui me perturbent. Il a cet effet dingue sur moi, comme s'il pouvait faire tout ce qu'il voulait de moi, je suis impuissante.
Je finis par laisser mon désir brûlant me guider et fais le premier vers un baiser plus langoureux et passionné. Ma main remonte jusque dans ses cheveux doux que je caresse doucement. Dans cette laverie, j'aimerai que le temps s'arrête. Pourtant c'est lui qui s'arrête et fait un pas en arrière. Avec surprise, je l'interroge du regard sur ce qu'il ne va pas, et il s'excuse. Comme si ce que nous venions de faire était mal et déplacé. « J’ai adoré, vraiment… Mais j’peux pas…. » Il lâche ses mots dans un sourire gêné, et je me sens toute con d'un coup. Son impossibilité vient me toucher de près. J'ai envie de lui dire que s'il a adoré, qu'est-ce qui l'empêche. J'me mets à penser que ça vient de moi, que je suis peut-être pas assez bien, je sais pas. C'est complètement débile mais soudain, j'ai envie d'aller me cacher dans une de ces machines jusqu'à ce qu'il ait terminé. Perdue, je lui demande « Comment ça ? Pourquoi ? » Ça y est, j'ai vraiment cette impression d'avoir tout gâché. Ce que je craignais en sautant le pas. J'ai aucune envie qu'il y ait de tension entre nous quand on se voit, simplement à cause de ce baiser. « Où est le mal si tu as adoré ? » Mal à l'aise, je tripote mes cheveux tombant sur mes épaules et mes yeux fuient les siens. Je ne sais plus quoi dire maintenant. Et lui aussi semble gêné -exactement ce que je voulais éviter putain !-, alors il enchaîne dans un sourire qui se veut tendre et réconfortant. « T’as toujours envie de cette glace ? » Tss. Ce dont j'ai envie c'est de retourner dans le temps et recommencer ce baiser. En oubliant l'épisode où tu m'annonces maladroitement que mon espoir n'a pas lieur d'être. Je cache ma déception dans un sourire franc. Peut-être un peu trop franc. Il l'a capté je crois. « Oui ça va t'inquiète. » Ou pas. Je ne me voyais pas dire vraiment non ; ça serait comme dire adieu à ce qu'il reste de nous deux. Mais au fond de moi, j'irai bien faire un plongeon dans le lac avant de déguster une glace, histoire de crier sous l'eau à plein poumon et de me vider de cette honte atroce qui me pend au visage.

« Comment ça ? Pourquoi ? Où est le mal si tu as adoré ? » Bonne question. Il se mord la lèvre dans un soupir coupable. Il ne sait pas comment dire ça à vrai dire. Comment l’aborder. Il ne sait pas s’il doit lui balancer un très franc : j’aime toujours mon ex et j’veux pas jouer avec toi. Il devrait à vrai dire, c’est la meilleure des choses à faire, mais il reste là comme un con incapable à la fixer. Il essaye d’enchaîner en parlant de la glace qu’il lui a proposée, elle a une mine vraiment déconfite et il s’en veut pas mal à vrai dire. Un malaise s’installe rapidement entre eux. Il aimerait pouvoir partir mais manque de bol pour lui, la machine est loin d’être finie alors même cette putain de glace devra attendre. Il soupire longuement avant de se hisser à nouveau sur l’appareil électroménager et de regarder la jeune femme avant de fixer le vide en croisant ses bras. « J’aime encore mon ex…. » Voilà. C’est dit. Ça ne le soulage pas pour autant. « J’veux pas jouer avec toi alors que j’aime quelqu’un. Je sais que c’est qu’un baiser et que techniquement, ça n’engage à rien, mais j’ai arrêté d’être un joueur grâce à elle et j’ai pas envie de le redevenir… ou encore de te blesser à cause de ça. » Il se passe la main dans les cheveux, laissant ses bras retomber le long de son corps. Finalement, ses mains agrippent le bord de la machine. « Je regrette pas, parce que c’était vraiment bon comme baiser. » Il lui sourit en l’observant tendrement. « Mais je refuse de jouer avec toi… » Il soupire faiblement. C’était pas comme ça qu’il avait imaginé la fin de sa soirée à vrai dire. D’un côté, il aimerait être juste égoïste et profiter du moment avec Maggie et de l’autre, il s’est réellement attaché à ce petit bout de femme. Avec une inconnu, il n’aurait sans doute pas hésité à être un salaud, juste pour ne plus penser à Riley l’espace de quelques instants, mais avec elle, il ne peut pas le faire. Il maudit le temps et cette machine à la con qui le force à rester là face à ses foutues responsabilités.

Aucun de nous deux n'arrive à regarder l'autre désormais. Et quand j'ose lever les yeux sur lui, je sens que lui refuse de faire de même. Car si nos regards se croisent, ça en deviendrait trop pathétique et gênant. Pourtant je me gratte discrètement les ongles contre la machine, balançant mes jambes dans le vide, parce que je ne sais pas plus quoi faire, ni comment me mettre. Je déteste ce malaise. Joshua vient finalement se rasseoir à côté de moi en attendant la fin de sa lessive et je sens qu'il veut parler mais n'ose pas. Il me regarde à plusieurs reprises puis avoue dans un soupir « J’aime encore mon ex…. » Outch. Je ravale difficilement ma salive en levant enfin les yeux vers lui. C'était donc ça le problème. Son ex. C'est comme un coup de massue qui vient frapper mon dos. Comme si je n'étais pas assez bien, pas assez à la hauteur de cette fameuse ex-copine. C'est tellement égoïste comme pensée, je le sais. Mais Josh est un gars tellement bien. Alors pourquoi je suis si déçue ? « J’veux pas jouer avec toi alors que j’aime quelqu’un. Je sais que c’est qu’un baiser et que techniquement, ça n’engage à rien, mais j’ai arrêté d’être un joueur grâce à elle et j’ai pas envie de le redevenir… ou encore de te blesser à cause de ça. » Mes doigts se crispent quand j'entends ses mots. C'est honnête de sa part et cette nana semble avoir été bénéfique pour lui si elle l'a aidé à grandir. Alors pourquoi n'est-elle plus avec lui ? Je commence à rager intérieurement. Je sais que c'est mauvais quand ça commence comme ça, parce que je vais avoir des pensées méchantes inutilement, tout ça parce que je déteste me prendre un mur comme ça. Ce genre de coup qui fait mal. Il a raison Josh, un baiser n'engage à rien. C'est pas comme si je le savais pas. Avec beaucoup de garçons j'ai fonctionné comme ça. Selon mon bon vouloir, pour le plaisir. Mais je sais pas pourquoi avec Joshua je voulais plus que ça. « Je regrette pas, parce que c’était vraiment bon comme baiser. Mais je refuse de jouer avec toi… » Son regard sur moi me rend faible. Et je hais ça. Je commence à le haïr aussi. Parce que son honnêteté le rend encore plus vrai et attachant. Ce mec est trop bien. Pour moi comme pour toutes les nanas de mon genre au final. Et son ex est beaucoup trop bête de l'avoir lâché. Peut-être bien qu'au fond, j'en veux à cette nana d'avoir gâcher ce moment si parfait entre Josh et moi. Je lui souris à mon tour, sans savoir si celui que je cherche à rassure est lui ou moi, mais détourne rapidement le regard vers mes pieds, de peur qu'il finisse par y lire la déception et peut-être même la bribe de haine que j'ai pu ressentir. Au final, c'est moi qui m'énerve à être aussi égoïste. « Je comprends. » Ma voix ne suit pas mes paroles. Et je finis par rire bêtement de la situation. « Ouais, c'était bon comme baiser. J'aurai aimé que ça dure... » Mes aveux écorchent ma fierté mais je ne veux pas qu'on reste sur une fausse note tous les deux. Il faut qu'il sache qu'il n'est pas le seul à avoir apprécié, mais que contrairement à lui, je suis prête à continuer. Je ne peux pas dire que je regrette car c'est faux. Pas une seule seconde. J'ai envie d'être honnête avec lui, comme il l'est avec moi. Parce que notre amitié est trop importante et si cet écart vient la brisé, j'en serai tellement affecté. « T'es un gars bien Josh tu sais. Ton ex est trop bête de t'avoir laisser. » Je viens retrouver son regard que je tiens fixement pour lui avouer mes pensées. Je tiens à ce qu'il sache que c'est sincère. C'est ce qui fait d'ailleurs que je me suis autant attaché à lui.

« Je comprends. » Il sourit en coin, il entend bien que sa voix ne s’accorde pas avec ce qu’elle dit. Mais quoi faire hein ? Avant, il aurait joué sans penser aux conséquences. Oui avant. Plus maintenant et pas avec elle. Parce qu’il le sait bien, sans son amour pour Riley, il n’aurait pas eu de mal à laisser une place dans sa vie à Maggie. Elle l’attire, il ne peut pas le nier et peut-être qu’avec le temps, les choses auraient pu être différentes mais malgré le mal que Riley lui fait, il continue de l’avoir dans la peau. Aimer, une vraie connerie. « Ouais, c'était bon comme baiser. J'aurai aimé que ça dure... » Il lui sourit encore quand elle dit ça, même s’il sent la pointe de déception dans la gorge de la jeune femme, il ne peut s’empêcher d’être flatté et d’apprécier ça. Parce que malgré l’amertume, elle dit ce qu’elle pense. « T'es un gars bien Josh tu sais. Ton ex est trop bête de t'avoir laissé. » Il la regarde un moment avant de soupirer faiblement. « Pas si bien que ça visiblement. » Riley… Elle était son monde, son équilibre, sa motivation pour beaucoup de choses. Il n’aurait peut-être pas dû prendre tout ça autant à cœur. Il se maudit de l’avoir fait à vrai dire. Il regarde la jeune femme dans une tendresse infinie avant de descendre à nouveau de la machine, il ne tient pas du tout en place. Il se remet face à elle, laissant un petit écart entre eux avant de vouloir l’embrasser encore et de tout ruiner. « On va quand même aller manger cette glace. » Il lui sourit. « J’ai pas envie que ça gâche l’amitié qui se met entre nous, t’es un petit bout de femme géniale et je compte bien te garder dans mon entourage Maggie. » Il lui sourit longuement. « Sauf si toi tu veux pas et je respecterai ton choix, j’te promets… » Il regarde les deux machines à laver avant de faire une petite moue désespérée. « C’est vraiment lent les bordels là ! » Il fronce ses sourcils avant de rire, essayant de détendre l’atmosphère après tout ça. D’autres demoiselles entrent et le reconnaissent, lui demandant des autographes et une photo. Il hausse un sourcil de surprise, okay, il joue dans le festival, mais quand même. Il se prête au jeu malgré tout, signant leurs t-shirts avant de prendre des photos tout sourire puis de revenir vers Maggie. « Pince-moi je rêve. » Il rit doucement en croisant ses bras musclés.

« Pas si bien que ça visiblement. » Son petit air triste me pince le coeur. A le voir comme ça, on ne pense pas qu'il puisse se dire ça de lui-même. S'il pouvait voir à travers mes yeux, il saurait à quel point il est quelqu'un de bien. « Tu te sous estimes. » Je le dévisage pendant qu'il descend de la machine à laver encore en route. J'espère bientôt que c'est terminé. Je commence à avoir faim malgré toute cette histoire. Pendant une fraction de seconde, il se rapproche de moi assez prêt pour me réembrasser. Et moi, j'y crois, je suis prête. Même si je ne comprend rien. Finalement il me sourit et remetla glace sur le tapis de conversation. Je ne sais pourquoi j'ai cette pointe de déception qui vient piquer mon estomac. C'est bête, parce qu'il m'a expliqué clairement il n'y a même pas cinq minutes que l'idée était mauvaise, et à abandonner. Mais c'est moi tout craché ça ; espérer ne serait-ce qu'un tout petit peu, alors que c'est perdu d'avance. « J’ai pas envie que ça gâche l’amitié qui se met entre nous, t’es un petit bout de femme géniale et je compte bien te garder dans mon entourage Maggie. » Touchée par ses aveux, je souris indéniablement, mes yeux toujours plantés dans les siens. Je crois bien que mes joues tournent au rosé, et je déteste ça putain. Pourquoi j'ai toujours cet air débile ? « Sauf si toi tu veux pas et je respecterai ton choix, j’te promets… » Il ne faut pas qu'il croit ça. « Jamais je t'en voudrais Josh ! » J'ai envie d'attraper sa main mais je me retiens. Au fond, ça me dérange un peu, parce que sil n'y avait pas eu cette ambiguité, je l'aurai fait sans aucune gêne. Intérieurement, je suis verte. J'aimerai me remuer par les épaules, quitte à me gifler moi-même pour me persuader que tout va bien et que je peux agir comme si de rien n'était. Parce que c'est ça que je dois faire.
Joshua rigole, et je fais de même face à son impatience. Ouais les machines ne sont pas très rapides, on ne va pas le nier. Quand une bande de nanas entrent dans la laverie et se précipitent vers Josh. Autographes, photos. Malgré ma surprise, je souris en voyant Josh si décontenancé. Il joue le jeu avec courtoisie. Et ça lui va bien tout ça. Il n'y a pas de doute que c'est le métier qui lui va le mieux. Sa musique lui colle à la peau et ses fans adorent. Les rires s'évaporent et la laverie retrouve son calme (enfin, si on oublie le bruit des machines) quand les filles quittent le lieu. « Pince-moi je rêve. » Dit-il, ébahi, en revenant vers moi. Riant je descends de la machine à mon tour, retrouvant ma petite taille. J'ai presque oublié qu'il est si grand. « Wow wow wow ! » Je fais une moue épatée. « Le succès vous réussi M. Armstrong. Je vous avais bien dit que c'était fait pour vous ! » Je lui balance un clin d’œil et viens le pincer plusieurs fois sur toute la longueur de ses bras en riant. «  Elles étaient en folie, c'est dingue ! » Levant les mains en l'air, je me mets à imiter ces fans joyeuses pour le faire rire. Histoire de détendre l'atmosphère. On pourrait croire que je me moque, mais au fond je comprend tellement ces nanas. Moi-même j'étais euphorique quand Mad Minds est passé sur scène à Coachella.

« Tu te sous estimes. » Pas vraiment non, au contraire. C’est les autres qui le surestime. C’est sans doute dû à l’effet paillettes et poudres aux yeux que peut envoyer la scène et toutes les illusions qui vont avec. Lentement, il baisse les yeux en y songeant. Il n’avait jamais pris conscience de ça jusqu’à présent. « Jamais je t'en voudrais Josh ! » Il lui sourit doucement quand elle dit ça. Mais il se doute qu’elle finira par lui en vouloir, parce que c’est comme ça. Il essaye de passer à autre chose, de parler des machines à laver, de rire, de rendre tout ça léger. C’est mieux. C’est vraiment mieux d’essayer de passer à autre plutôt que d’enfoncer encore le pieu qu’il a lui-même planté dans cette relation en l’embrassant délibérément pour la rejeter ensuite. Aish, si seulement, il arrivait réellement lâcher prise dans sa vie et se contenter d’avancer en oubliant Riley et en oubliant les responsabilités. Comme avant quoi. Pourtant, lorsqu’il se souvient de combien de cœur il a pu briser il n’y a pas si longtemps, ça ne lui donne pas envie de redevenir ce genre de bonhomme. Puis vient le petit moment de gloire. Pourtant, il ne s’y attendait absolument pas. Il a du mal à se dire qu’avec le festival, une petite dose de célébrité est venue aussi. Jouer au Coachella, ce n’est pas rien, il s’en rend compte tous les jours, pourtant, aucun producteur n’est encore venu à eux. Alors quoi faire ? Il fait une petite moue toute mignonne avant de sourire grandement quand elles le remercient d’avoir joué le jeu. Il les laisse repartir rapidement avant de se tourner vers Maggie, encore abasourdi. « Wow wow wow ! Le succès vous réussit M. Armstrong. Je vous avais bien dit que c'était fait pour vous ! » Il rit doucement en faisant un signe de la main. « Tu parles. » Il sourit et enfouit ses mains dans ses poches avant de se mettre à nouveau contre la machine à laver. « Elles étaient en folie, c'est dingue ! » Il hausse une épaule. « Et encore, c’est pas les plus grandes hystériques que j’ai pu voir jusqu’à présent. Un peu avant de monter sur scène l’autre jour, une « fan » c’est accrochée à mon haut pour pouvoir m’attirer vers elle et m’embrasser. J’me suis retrouvé torse nu devant tout le monde et avec une trace de rouge à lèvres sur la tronche. » Il fait une petite moue. « Heureusement que j’ai eu le réflexe d’agripper mon haut avant que les gens n’aient le temps de faire des clichés. » Il est confiant au niveau de son torse, il sait qu’il a de très beaux abdominaux dont il peut largement être fier mais il n’a pas envie d’être reconnu pour ça ou qu’on en vienne à lui en demander plus justement. Il soupire faiblement avant de se passer la main dans les cheveux, puis de la regarder.