On vient de là.
Par chance, le trajet en taxi c’était bien passé et le chauffeur avait eu l’air rassuré et heureux de vous voir sortir du véhicule après que tu l’ais payé. Son corps toujours soutenu par le tient alors que tu le diriges vers chez toi. Corps lourd contre le tient, tu sens qu’il ne va pas tenir encore bien longtemps. Alors, tu es heureux lorsque vous passez la porte de chez toi. Un peu moins lorsque tu lui glisses une cuvette rapidement sous le menton pour ne pas qu’il vomisse sur le canapé ou le tapis sous ses pieds. Quelques secondes, tu te demandes dans quoi tu t’es embarqué. Mais, pas suffisamment pour regretter, non. Tu glisses simplement un oreiller sous sa tête et un plaid sur son corps. Retirant rapidement ses chaussures. Mais, tu te rends compte qu’il s’est déjà endormi. Oué.
Tu le fixes, là, endormit sur ton canapé, corps amorphe et calme. Corps qui enfin prend le repos dont il a besoin. Tu ne comprends pas encore trop bien ce qu’il fait là, cet inconnu, sur ton canapé. Mais, t’es aussi, d’un autre côté, complètement rassuré qu’il soit là et non pas écroulé sur le trottoir sur lequel il était. Un soupir qui passe entre tes lèves et tu retournes poser ton sac sur le meuble dans ton entrée, refermant la porte à clé au passage et glissant les clés dans ta poche. Fouiller dans le sac quelques secondes pour en tirer les deux smartphones. Tu poses le sien sur la table basse à côté de lui et le tiens, sur le bar de la cuisine avant d’hésiter un peu. Finalement, avec toute cette histoire, il est déjà un peu tard. Mais, t’es aussi un peu persuadé que tu n’arriveras pas à dormir, pas en le sachant là, dans ton salon. Pas en le sachant là, alors qu’il pourrait être malade ou quoi que ce soit, pendant la nuit. Un autre soupir et doucement, tu vas te préparer un café dans la cuisine. Tu penses de toute façon que tu as peu de chances de le réveiller pour l’instant. Donc, tu ne t’inquiètes pas de faire un peu de bruit.
Tu te permets même de remettre doucement la musique, qui se met à chanter dans le calme de ton appartement. Petite mélodie classique qui berce l’air et ton propre corps qui s’écroule sur le fauteuil en diagonale face au canapé. Punaise. Tu ne t’étais pas rendu compte que cette épopée t’avais crevé à ce point-là. Porter doucement la tasse à tes lèvres et savourer l’amertume du café qui explose tes papilles et coule chaudement le long de ta gorge. « Mhmm. » Que ça fait du bien. Attraper ton livre et l’ouvrir à la plage à laquelle tu t’étais arrêté. Et bien, c’est partit. Et doucement, les lignes glissent devant tes yeux, l’histoire t’emporte et les heures s’enchaînent.
Au point que c’est avec un petit sursaut que tu fixes le soleil qui doucement s’éveille dans le ciel, visible, là, par la fenêtre. Un soupir, une main lasse sur ton visage. Et, un regard sur le jeune homme. Qui n’a pas bougé de la nuit, le corps toujours dans le repos. Tu as vérifié plusieurs fois dans la nuit s’il respirait encore, s’il ne s’étouffait pas possiblement avec du vomi. Mais, par chance, il a simplement dormi d’un sommeil lourd. Bien bien. Tu te redresses un peu ankylosé du fauteuil et te diriges calmement vers ta salle de bain. Tu mérites bien une douche. Il est encore bien trop tôt. Mais, au moins, tu te sentiras un peu plus frais.
C’est donc la peau un peu humide, les cheveux gouttant encore légèrement sur ta peau nue que tu sors de ta salle de bain, serviette simplement enroulée autour de ta taille. Pour croiser son regard à lui, encore un peu groggy du sommeil. « Oh ! » Merde, putain, tu te sens un peu con. Parce que tu n’avais absolument pas pensé à prendre des vêtements pour te changer directement dans la salle de bain. Mais, surtout que tu n’aurais pas cru le trouver éveillé en y sortant. Un petit sourire léger. « Bonjour. » Tant pis, tu t’en fiches un peu en vrai. Tu n’es pas quelqu’un de particulièrement pudique et puis, tu n’as pas honte de ton corps. « Tu vas mieux ? Je reviens, je vais m’habiller et ensuite, je préparerais un truc à manger si tu veux. » Parce que t’es encore et toujours comme ça, Joan. Le cœur sur la main, pour aider les autres. Parce qu’on t’avait aidé, toi aussi, à sortir du trou dans lequel tu étais tombé, il y a si longtemps. Un autre sourire et tu te retournes rapidement pour disparaître derrière la porte de ta chambre. Un peu mortifié quand même, même si tu ne l’avais pas montré. Putain.
Par chance, le trajet en taxi c’était bien passé et le chauffeur avait eu l’air rassuré et heureux de vous voir sortir du véhicule après que tu l’ais payé. Son corps toujours soutenu par le tient alors que tu le diriges vers chez toi. Corps lourd contre le tient, tu sens qu’il ne va pas tenir encore bien longtemps. Alors, tu es heureux lorsque vous passez la porte de chez toi. Un peu moins lorsque tu lui glisses une cuvette rapidement sous le menton pour ne pas qu’il vomisse sur le canapé ou le tapis sous ses pieds. Quelques secondes, tu te demandes dans quoi tu t’es embarqué. Mais, pas suffisamment pour regretter, non. Tu glisses simplement un oreiller sous sa tête et un plaid sur son corps. Retirant rapidement ses chaussures. Mais, tu te rends compte qu’il s’est déjà endormi. Oué.
Tu le fixes, là, endormit sur ton canapé, corps amorphe et calme. Corps qui enfin prend le repos dont il a besoin. Tu ne comprends pas encore trop bien ce qu’il fait là, cet inconnu, sur ton canapé. Mais, t’es aussi, d’un autre côté, complètement rassuré qu’il soit là et non pas écroulé sur le trottoir sur lequel il était. Un soupir qui passe entre tes lèves et tu retournes poser ton sac sur le meuble dans ton entrée, refermant la porte à clé au passage et glissant les clés dans ta poche. Fouiller dans le sac quelques secondes pour en tirer les deux smartphones. Tu poses le sien sur la table basse à côté de lui et le tiens, sur le bar de la cuisine avant d’hésiter un peu. Finalement, avec toute cette histoire, il est déjà un peu tard. Mais, t’es aussi un peu persuadé que tu n’arriveras pas à dormir, pas en le sachant là, dans ton salon. Pas en le sachant là, alors qu’il pourrait être malade ou quoi que ce soit, pendant la nuit. Un autre soupir et doucement, tu vas te préparer un café dans la cuisine. Tu penses de toute façon que tu as peu de chances de le réveiller pour l’instant. Donc, tu ne t’inquiètes pas de faire un peu de bruit.
Tu te permets même de remettre doucement la musique, qui se met à chanter dans le calme de ton appartement. Petite mélodie classique qui berce l’air et ton propre corps qui s’écroule sur le fauteuil en diagonale face au canapé. Punaise. Tu ne t’étais pas rendu compte que cette épopée t’avais crevé à ce point-là. Porter doucement la tasse à tes lèvres et savourer l’amertume du café qui explose tes papilles et coule chaudement le long de ta gorge. « Mhmm. » Que ça fait du bien. Attraper ton livre et l’ouvrir à la plage à laquelle tu t’étais arrêté. Et bien, c’est partit. Et doucement, les lignes glissent devant tes yeux, l’histoire t’emporte et les heures s’enchaînent.
Au point que c’est avec un petit sursaut que tu fixes le soleil qui doucement s’éveille dans le ciel, visible, là, par la fenêtre. Un soupir, une main lasse sur ton visage. Et, un regard sur le jeune homme. Qui n’a pas bougé de la nuit, le corps toujours dans le repos. Tu as vérifié plusieurs fois dans la nuit s’il respirait encore, s’il ne s’étouffait pas possiblement avec du vomi. Mais, par chance, il a simplement dormi d’un sommeil lourd. Bien bien. Tu te redresses un peu ankylosé du fauteuil et te diriges calmement vers ta salle de bain. Tu mérites bien une douche. Il est encore bien trop tôt. Mais, au moins, tu te sentiras un peu plus frais.
C’est donc la peau un peu humide, les cheveux gouttant encore légèrement sur ta peau nue que tu sors de ta salle de bain, serviette simplement enroulée autour de ta taille. Pour croiser son regard à lui, encore un peu groggy du sommeil. « Oh ! » Merde, putain, tu te sens un peu con. Parce que tu n’avais absolument pas pensé à prendre des vêtements pour te changer directement dans la salle de bain. Mais, surtout que tu n’aurais pas cru le trouver éveillé en y sortant. Un petit sourire léger. « Bonjour. » Tant pis, tu t’en fiches un peu en vrai. Tu n’es pas quelqu’un de particulièrement pudique et puis, tu n’as pas honte de ton corps. « Tu vas mieux ? Je reviens, je vais m’habiller et ensuite, je préparerais un truc à manger si tu veux. » Parce que t’es encore et toujours comme ça, Joan. Le cœur sur la main, pour aider les autres. Parce qu’on t’avait aidé, toi aussi, à sortir du trou dans lequel tu étais tombé, il y a si longtemps. Un autre sourire et tu te retournes rapidement pour disparaître derrière la porte de ta chambre. Un peu mortifié quand même, même si tu ne l’avais pas montré. Putain.