Face au miroir de ma salle de bain, je m’occupe de mes cheveux, de la cire entre les doigts, histoire de les dresser un petit peu. Je me prépare, histoire d’être à mon avantage car ce soir, j’ai un date. Et oui, je sais… c’est bizarre hein ? Moi aussi, j’ai du mal à y croire… Je n’ai pas fait de rendez vous depuis un bon moment… Depuis Adélaïde, je pense… Alors là, devoir me préparer pour un rendez-vous… ça me fait étrange. Mais c’est le jeu de la vie non ? Rencontrer une fille, la voir, conclure, et peut-être mener à quelque chose de sérieux.
Elle s’appelle Donna. Pour le coup, je ne l’ai pas rencontré sur les réseaux pour une fois ! Non, elle était venue avec quelques copines au bar dans lequel je travaille, et si ses amis ont passé leur temps à regarder les abdos du danseur sur la scène -de souvenir, le pompier leur avait beaucoup plu…-, Donna était restée avec moi au bar, à commander des créations originales, à s’intéresser à moi et à mon travail. Une soirée agréable, j’avoue… On a bien discuté, bien rit… Alors oui, quand elle m’a donné ses réseaux, je l’ai ajoutée dessus.
Et nous voilà quelques temps plus tard. Ça fait quoi… deux semaines qu’on parle ? De tout et de rien, comme deux amis qui échangent des banalités et des infos sur leur vie, mais là, elle m’a dit avoir prit son courage à deux mains pour me proposer une soirée, afin de « passer un cap ». Donc oui, j’appréhende un peu.. forcement. Elle ne m’intéresse pas, je n’ai pas réellement d’attirance physique pour elle, mais… Donna parait être la femme idéale pour construire la vie de famille que je souhaite.
Alors, pourquoi pas ? Ça ne me coute rien d’aller voir, de toute façon… et si je vois que le courant passe bien, qui sait, peut-être que me déciderai à me poser ? Même sans amour… Je sais que je peux paraitre fou de penser comme ça, mais je ne saurai pas l’expliquer. Sûrement ce qui rassemblerait le plus mes envies, et ce qui ferait la fierté de mes parents… à voir. En tout cas, je me suis préparé pour ce rendez vous galant, et je pars chercher Donna chez elle, en moto. Je l’ai prévenu, la moto n’est pas négociable. Heureusement, ça ne l’a pas freinée. Bon point.
Le restaurant s’est passé sans problème, on a bien mangé, bien rit, et elle m’a proposé d’aller boire un verre, apparemment elle connaissait un bar sympa, avec de bons cocktails. Bien sûr que j’ai fais quelques blagues avec le fait que j’étais le meilleur, donc difficile de trouver mieux, mais je la laisse me guider, elle qui me prend la main, et qui m’amène là. Putain. Comme par hasard. Le bar de Finnegan. J’espère qu’il ne travaille pas ce soir. Je ne peux décemment pas dire que je ne peux pas aller dans ce bar.
Alors je laisse faire, on va se mettre à une table, et je la laisse aller commander deux verres. Finnegan n’est pas au bar, il doit être en train de faire sa compta dans son bureau. Donna revient avec les verres. Puis on en commande deux autres. Puis un troisième pour elle, moi je conduis… Une main sur la cuisse, elle s’approche un peu. Je sens bien qu’elle me drague beaucoup plus ouvertement que dans ses messages. Elle termine son verre, et fait le premier pas, venant m’embrasser. Je ne la repousse pas, c’est vrai. Elle embrasse pas mal, puis… Elle coche beaucoup de case. Où est le mal ?
Elle s’appelle Donna. Pour le coup, je ne l’ai pas rencontré sur les réseaux pour une fois ! Non, elle était venue avec quelques copines au bar dans lequel je travaille, et si ses amis ont passé leur temps à regarder les abdos du danseur sur la scène -de souvenir, le pompier leur avait beaucoup plu…-, Donna était restée avec moi au bar, à commander des créations originales, à s’intéresser à moi et à mon travail. Une soirée agréable, j’avoue… On a bien discuté, bien rit… Alors oui, quand elle m’a donné ses réseaux, je l’ai ajoutée dessus.
Et nous voilà quelques temps plus tard. Ça fait quoi… deux semaines qu’on parle ? De tout et de rien, comme deux amis qui échangent des banalités et des infos sur leur vie, mais là, elle m’a dit avoir prit son courage à deux mains pour me proposer une soirée, afin de « passer un cap ». Donc oui, j’appréhende un peu.. forcement. Elle ne m’intéresse pas, je n’ai pas réellement d’attirance physique pour elle, mais… Donna parait être la femme idéale pour construire la vie de famille que je souhaite.
Alors, pourquoi pas ? Ça ne me coute rien d’aller voir, de toute façon… et si je vois que le courant passe bien, qui sait, peut-être que me déciderai à me poser ? Même sans amour… Je sais que je peux paraitre fou de penser comme ça, mais je ne saurai pas l’expliquer. Sûrement ce qui rassemblerait le plus mes envies, et ce qui ferait la fierté de mes parents… à voir. En tout cas, je me suis préparé pour ce rendez vous galant, et je pars chercher Donna chez elle, en moto. Je l’ai prévenu, la moto n’est pas négociable. Heureusement, ça ne l’a pas freinée. Bon point.
Le restaurant s’est passé sans problème, on a bien mangé, bien rit, et elle m’a proposé d’aller boire un verre, apparemment elle connaissait un bar sympa, avec de bons cocktails. Bien sûr que j’ai fais quelques blagues avec le fait que j’étais le meilleur, donc difficile de trouver mieux, mais je la laisse me guider, elle qui me prend la main, et qui m’amène là. Putain. Comme par hasard. Le bar de Finnegan. J’espère qu’il ne travaille pas ce soir. Je ne peux décemment pas dire que je ne peux pas aller dans ce bar.
Alors je laisse faire, on va se mettre à une table, et je la laisse aller commander deux verres. Finnegan n’est pas au bar, il doit être en train de faire sa compta dans son bureau. Donna revient avec les verres. Puis on en commande deux autres. Puis un troisième pour elle, moi je conduis… Une main sur la cuisse, elle s’approche un peu. Je sens bien qu’elle me drague beaucoup plus ouvertement que dans ses messages. Elle termine son verre, et fait le premier pas, venant m’embrasser. Je ne la repousse pas, c’est vrai. Elle embrasse pas mal, puis… Elle coche beaucoup de case. Où est le mal ?
Cet océan de passion qui déferle dans mes veines, qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine. Doucement j'y plongerai, sans qu'une main me retienne. Lentement je m'y noierai, sans qu'un remord ne me vienne.