Jusqu’au dernier moment, j’ai l’impression que tu vas m’envoyer chier. On est pote et les potes ça ne s’embrasse pas. Même quand il y a de l’alcool dans l’équation, même quand j’ai l’impression qu’il fait 40° d’un coup. Pourtant, tu avance ton visage vers le mien et tes lèvres se posent délicatement sur les miennes. Notre baiser est doux pour une fois. Lent et sensuel comme si on se bridait tous les deux pour ne pas finir à poil sur ce canapé en moins de temps qu’il n’en faut pour réaliser qu’on est en train de faire une grosse connerie.
Ma main passe sous ton haut, accroche ta hanche pour m’approcher assez de toi pour forcer la barrière de tes lippes avec ma langue. Tu as le goût du whisky et du soda que tu as avalé en fin de soirée. Je n’ai pas le temps de profiter pleinement de ce baiser que ton téléphone se met à sonner. Merde. Tu recules brusquement et je me redresse en acquiesçant. Je déteste Uber.
Je me relève et fait comme si le sol n’avait pas légèrement tangué sous mes pieds. Sans un regard dans ma direction, tu files retenir la voiture à l’extérieur. Un goût d’inachevé sur mes lèvres, je récupère mes affaires et verrouille toutes les issues. L’air frais de la rue fait du bien à mon état d’ébriété et j’arrive à me glisser sur la banquette arrière en donnant l’illusion d’une sobriété exemplaire.
Le chauffeur se met en route et chacun de nous regarde par la fenêtre. Je n’ai pas envie qu’on se sépare mais j’ai du mal à capter ton état d’esprit. Tu te mures dans le silence et fixe les rues désertes sans me permettre de voir si tu as aimé notre baiser ou si tu es déjà à l’étape des regrets. Aidé par le rhum et le whisky de la soirée, je me tourne vers toi et tapote ta main avec le bout de mes doigts.
Je te parle en baissant d’un ton pour ne pas que le chauffeur puisse distinguer ce que je te dis. Si tu me mets un vent, mon égo n’a pas envie qu’il soit public. Je peux accepter ton rejet mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie d’avoir un spectateur.
Si je t’invites chez moi, tu vas m’envoyer chier ?
Je rapproche mon visage du tien pour pouvoir te parler sans hausser le ton, un léger sourire sur les lèvres. Autant y aller franchement, ton appartement n’est pas si loin et ça sera ma seule chance de te proposer autre chose que de rentrer chacun chez soi.
J’ai une chambre d’ami si c’est ce qui te gêne.
Je prends les devants. J’ai pas envie que tu penses que je te prends pour un vulgaire plan cul. Je ne sais pas trop ce que je te propose en vrai mais je veux juste que tu saches que toutes les options sont possibles.
Et un super canapé.
Cette fois, mon sourire s’agrandit. On était bien, posé tous les deux dans un canapé. On se regarde tous les deux et encore une fois, je n’arrive pas à anticiper ce que tu vas me dire. J’espère que tu acceptera ma proposition. Ce n’est pas une excursion en forêt mais personne ne pourra nous voir chez moi, ni même savoir que tu as accepté de me suivre chez moi. Je respecte tes règles, non ?
Ma main passe sous ton haut, accroche ta hanche pour m’approcher assez de toi pour forcer la barrière de tes lippes avec ma langue. Tu as le goût du whisky et du soda que tu as avalé en fin de soirée. Je n’ai pas le temps de profiter pleinement de ce baiser que ton téléphone se met à sonner. Merde. Tu recules brusquement et je me redresse en acquiesçant. Je déteste Uber.
Je me relève et fait comme si le sol n’avait pas légèrement tangué sous mes pieds. Sans un regard dans ma direction, tu files retenir la voiture à l’extérieur. Un goût d’inachevé sur mes lèvres, je récupère mes affaires et verrouille toutes les issues. L’air frais de la rue fait du bien à mon état d’ébriété et j’arrive à me glisser sur la banquette arrière en donnant l’illusion d’une sobriété exemplaire.
Le chauffeur se met en route et chacun de nous regarde par la fenêtre. Je n’ai pas envie qu’on se sépare mais j’ai du mal à capter ton état d’esprit. Tu te mures dans le silence et fixe les rues désertes sans me permettre de voir si tu as aimé notre baiser ou si tu es déjà à l’étape des regrets. Aidé par le rhum et le whisky de la soirée, je me tourne vers toi et tapote ta main avec le bout de mes doigts.
Je te parle en baissant d’un ton pour ne pas que le chauffeur puisse distinguer ce que je te dis. Si tu me mets un vent, mon égo n’a pas envie qu’il soit public. Je peux accepter ton rejet mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie d’avoir un spectateur.
Si je t’invites chez moi, tu vas m’envoyer chier ?
Je rapproche mon visage du tien pour pouvoir te parler sans hausser le ton, un léger sourire sur les lèvres. Autant y aller franchement, ton appartement n’est pas si loin et ça sera ma seule chance de te proposer autre chose que de rentrer chacun chez soi.
J’ai une chambre d’ami si c’est ce qui te gêne.
Je prends les devants. J’ai pas envie que tu penses que je te prends pour un vulgaire plan cul. Je ne sais pas trop ce que je te propose en vrai mais je veux juste que tu saches que toutes les options sont possibles.
Et un super canapé.
Cette fois, mon sourire s’agrandit. On était bien, posé tous les deux dans un canapé. On se regarde tous les deux et encore une fois, je n’arrive pas à anticiper ce que tu vas me dire. J’espère que tu acceptera ma proposition. Ce n’est pas une excursion en forêt mais personne ne pourra nous voir chez moi, ni même savoir que tu as accepté de me suivre chez moi. Je respecte tes règles, non ?
Beautiful Things •• I hold you every night, That's a feeling I wanna get used to But there's no man as terrified As the man who stands to lose you