Vic se sentait comme devenue un aimant, tantôt attirée par son double de façon aussi violente qu’inconditionnel pour ensuite le rejeter avec cette même force incompréhensible sortie de nulle part. Elle ne savait pas faire autrement, non, en présence du jeune homme, l’ensemble de ses émotions s’affolaient et la prenaient d’assaut sans qu’elle ne puisse s’y soustraire, comme si la moindre molécule de son corps criait son nom, Silas.SILAS . Elle ignorait d’ou lui était venue cette passion pour lui mais il lui faisait l’effet d’un shoot, un fix qui ne nécessitait ni garrot ni seringue mais plus redoutable que toutes les drogues au monde. Sans le savoir, il pansait ses plaies les plus profondes en lui en infligeant d’autres et elle en était tout simplement dépendante. Oh parfois elle essayait de s’en désintoxiquer, elle disparaissait alors tout simplement, coupant tout contact jusqu’à recroiser son regard et avant même que son image n’atteigne sa rétine, elle savait déjà qu’elle lui succomberait à nouveau. Lasse de ce jeu ? Jamais. Chaque instant passé auprès de lui semblait meilleur que le précédent. La routine ? Aucune, ils avaient beau se connaître, ils se surprenaient encore l’un l’autre. De l’amour ? Probablement. Pas de cet amour connu du commun des mortels, enfants monospace labrador, non, c’était un amour à l’état brut, de celui qui vous consumait de l’intérieur, vous détruisait. Alors elle provoquait le destin, jouant avec lui comme le ferait un enfant, le provoquant avec toute l’innocence dont elle était capable, se détectant en le voyant monter en pression jusqu’à perdre son calme et exploser. Mais il était encore trop tôt et elle avait toute la nuit à lui consacrer, elle le titilla donc d’un air amusé qui sembla faire mouche mais probablement pas autant que sa réponse. Elle ferma les yeux au son de son chuchotement, se sentant prête à défaillir mais elle devait résister, ne pas se jeter dans ses bras tout de suite. Son regard s’attarda sur les lèvres du garçon et elle se fit violence pour ne pas s’en approcher ni tomber dans son piège.« J’imagine que tu n’y vois pas tant d’objections » souffla-t-elle alors en rassemblant ses idées pour ne pas se laisser divaguer davantage. Boire un autre verre n’arrangerait rien à la situation mais au fond, cela lui étai bien égal, il l’avait déjà vue dans tant d’autres états. Elle lui fit alors un sourire heureux quand il accepta son propre offre sachant qu’il ne serait pas déçu du voyage, et elle non plus d’ailleurs.« Tu prends des risques dis-donc… » Commenta-elle tout en lui glissant un petit comprimé bleu fluo dans la main, le même que celui qu’elle avait donné à Sweeney tout en l’accompagnant jusqu’au bar avant de lui faire sa petite déclaration en riant mais la réponse du jeune homme la coupa presque aussitôt. En réalité elle était émue : par ses simple mots, elle sut qu’il l’avait comprise, qu’il avait conscience de ce qu’elle était et surtout, qu’il l’acceptait comme telle. Elle s’approcha alors davantage de lui et, se grandissant autant qu’elle le put, se laissa prendre à son piège et scella ses lèvres aux siennes d’un baiser sincère et doux, pas de ceux qui annonçaient la tempête. Ce n’était qu’une parenthèse, une faiblesse de sa part mais n’étions nous pas à la soirée de la Saint Valentin ? S’il lui demandait des explications, elles prétexterait être une fille, rien qu’une fille. Elle lui sourit alors.« Impossible ? Espèce d’arrogant, c’est toi qui es fou de moi. » Répondit-elle en levant un sourcil, un air de défi dans le regard, reprenant le jeu là ou ils l’avaient laissés. Elle se mordilla sa propre lèvre inférieure puis glissa son regard ambré sur leur boisson, de la tequila. Parfait.« Tu crois que tu vas réussir à tenir le rythme de la soirée ? » lança-elle alors, d’un air faussement inquiet, comme s’il avait déjà failli par le passé, et prenant son verre, elle le fit tinter contre le sien avant de le boire. Advienne que pourra. Reposant son verre, elle reporta à nouveau toute son attention sur lui, le regard incandescent. Elle ignorait ce qui arriverait, mais elle l’appelait, elle hurlait déjà silencieusement son nom.
Vic se sentait comme devenue un aimant, tantôt attirée par son double de façon aussi violente qu’inconditionnel pour ensuite le rejeter avec cette même force incompréhensible sortie de nulle part. Elle ne savait pas faire autrement, non, en présence du jeune homme, l’ensemble de ses émotions s’affolaient et la prenaient d’assaut sans qu’elle ne puisse s’y soustraire, comme si la moindre molécule de son corps criait son nom, Silas.SILAS . Elle ignorait d’ou lui était venue cette passion pour lui mais il lui faisait l’effet d’un shoot, un fix qui ne nécessitait ni garrot ni seringue mais plus redoutable que toutes les drogues au monde. Sans le savoir, il pansait ses plaies les plus profondes en lui en infligeant d’autres et elle en était tout simplement dépendante. Oh parfois elle essayait de s’en désintoxiquer, elle disparaissait alors tout simplement, coupant tout contact jusqu’à recroiser son regard et avant même que son image n’atteigne sa rétine, elle savait déjà qu’elle lui succomberait à nouveau. Lasse de ce jeu ? Jamais. Chaque instant passé auprès de lui semblait meilleur que le précédent. La routine ? Aucune, ils avaient beau se connaître, ils se surprenaient encore l’un l’autre. De l’amour ? Probablement. Pas de cet amour connu du commun des mortels, enfants monospace labrador, non, c’était un amour à l’état brut, de celui qui vous consumait de l’intérieur, vous détruisait. Alors elle provoquait le destin, jouant avec lui comme le ferait un enfant, le provoquant avec toute l’innocence dont elle était capable, se détectant en le voyant monter en pression jusqu’à perdre son calme et exploser. Mais il était encore trop tôt et elle avait toute la nuit à lui consacrer, elle le titilla donc d’un air amusé qui sembla faire mouche mais probablement pas autant que sa réponse. Elle ferma les yeux au son de son chuchotement, se sentant prête à défaillir mais elle devait résister, ne pas se jeter dans ses bras tout de suite. Son regard s’attarda sur les lèvres du garçon et elle se fit violence pour ne pas s’en approcher ni tomber dans son piège.« J’imagine que tu n’y vois pas tant d’objections » souffla-t-elle alors en rassemblant ses idées pour ne pas se laisser divaguer davantage. Boire un autre verre n’arrangerait rien à la situation mais au fond, cela lui étai bien égal, il l’avait déjà vue dans tant d’autres états. Elle lui fit alors un sourire heureux quand il accepta son propre offre sachant qu’il ne serait pas déçu du voyage, et elle non plus d’ailleurs.« Tu prends des risques dis-donc… » Commenta-elle tout en lui glissant un petit comprimé bleu fluo dans la main, le même que celui qu’elle avait donné à Sweeney tout en l’accompagnant jusqu’au bar avant de lui faire sa petite déclaration en riant mais la réponse du jeune homme la coupa presque aussitôt. En réalité elle était émue : par ses simple mots, elle sut qu’il l’avait comprise, qu’il avait conscience de ce qu’elle était et surtout, qu’il l’acceptait comme telle. Elle s’approcha alors davantage de lui et, se grandissant autant qu’elle le put, se laissa prendre à son piège et scella ses lèvres aux siennes d’un baiser sincère et doux, pas de ceux qui annonçaient la tempête. Ce n’était qu’une parenthèse, une faiblesse de sa part mais n’étions nous pas à la soirée de la Saint Valentin ? S’il lui demandait des explications, elles prétexterait être une fille, rien qu’une fille. Elle lui sourit alors.« Impossible ? Espèce d’arrogant, c’est toi qui es fou de moi. » Répondit-elle en levant un sourcil, un air de défi dans le regard, reprenant le jeu là ou ils l’avaient laissés. Elle se mordilla sa propre lèvre inférieure puis glissa son regard ambré sur leur boisson, de la tequila. Parfait.« Tu crois que tu vas réussir à tenir le rythme de la soirée ? » lança-elle alors, d’un air faussement inquiet, comme s’il avait déjà failli par le passé, et prenant son verre, elle le fit tinter contre le sien avant de le boire. Advienne que pourra. Reposant son verre, elle reporta à nouveau toute son attention sur lui, le regard incandescent. Elle ignorait ce qui arriverait, mais elle l’appelait, elle hurlait déjà silencieusement son nom.