Plus Dmitri insistait, plus je sentais la colère monter en moins. C'était dingue comme il avait le don de m'énerver. J'étais pourtant d'un naturel très calme d'habitude, j'évitais les conflits un maximum, mais cette fois, ça avait été la fois de trop. En plus, j'étais loin d'être d'humeur à me laisser faire sans broncher. Et plus il essayait de se trouver des excuses, plus j'avais envie de lui donner une gifle. Mais bon, vu sa réaction quand je lui avais lancé un peu de vodka à la figure, je ne voulais pas empirer les choses en allant jusqu'à le taper.
teuteuteuh ! Je fronçais les sourcils,
Oh mais si j'aurais voulu t'avoir j'aurais attendu, j'aurais fait mon Don Juan jusqu'au bout et je t'aurais dépuceler. J'ai voulu être honnête et, oui je t'ai pas eu et qui me dit qu'un jour tu changeras pas d'avis hm ? Je levais les yeux au ciel, lui certifiant qu'il ne se passerait rien entre lui et moi et qu'il devait en être très frustré. .
Oh cela veut dire que ta chère demi-soeur est une traînée, hm, et bien je lui en parlerais quand je la verrais, je suis certains qu'elle sera heureuse de l'apprendre ! J'haussais les sourcils et je finis mon verre sans rien répondre : Zahya couchait n'importe tout, et je n'aimais pas cette idée. De toute façon, aujourd'hui elle me détestait alors un truc de plus ou de moins, ça ne changerait rien. Je regardais à nouveau le jeune homme qui s'approcha rapidement de moi, m'attrapant pour m'attirer au fond de la salle, dans un coin plutôt sombre. Je me laissais faire, n'ayant pas tellement peur même si je me demandais où il m'emmenait.
"Dmitri, qu'est-ce que tu fais ?", murmurais-je en fronçant les sourcils alors que je le sentais se rapprocher. Je fermais les yeux, totalement paralysée alors qu'il approcha ses lèvres des miennes, les attrapant pour m'embrasser fougueusement. Je frissonnais en sentant ses doigts se resserrer au niveau de ma cuisse, remontant à ma hanche. Et je me laissais totalement faire : Dmitri ne m'avait jamais laissée indifférente, et le problème n'avait jamais été que je n'avais pas envie de lui. Le problème était que je ne voulais pas donner ma virginité à n'importe qui. Lorsqu'il sépara nos lèvres, je gardais les yeux clos,
T'as raison, c'est dommage que je n'ai pas été ton prince charmant, je suis certains que j'aurais pu finir par en pincer pour toi. Je fronçais les sourcils et je me mordais la lèvre, le suivant hors de la pénombre, j'avais un peu du mal à reprendre mes esprits, alors je restais silencieuse jusqu'à revenir au bar. Je commandais un nouveau verre et je regardais Dmitri,
"Dommage que tu m'ais quitté parce que je t'ai dit non une ou deux fois, peut-être que j'aurai fini par céder." J'haussais les épaules avec un léger sourire, toujours provocateur sur mes lèvres en prenant mon nouveau verre en mains que je buvais d'un coup.